Mercredi 18 à 20h00
au théâtre de la ville
Texte : William Shakespeare
Mis en scène : Emmanuel Demarcy-Mota
Durée estimée : 1h50 mn
Le Songe d’une nuit d’été se déploie comme une danse féerique où se mêlent passions ardentes et enchantements magiques. Cette pièce atemporelle captive les esprits et ouvre un monde où s’effacent les frontières entre réel et imaginaire. Dans un tourbillon de parades amoureuses et guerrières, de jeunes gens se débattent pour échapper aux contraintes qui pèsent sur leurs coeurs. Ils se lancent dans une « comédie des erreurs » où les quiproquos se multiplient et les émotions s’exacerbent. (Présentation de l'Officiel des spectacles)
Portée par une langue incandescente, Qui a besoin du ciel met en scène plusieurs générations d’une communauté pluriethnique du Kentucky. La pièce est un hymne aux liens de solidarité et à la résistance.
Dans une petite ville ouvrière, au cœur des années 80, Wilda (blanche, la cinquantaine) et Annette (noire, la quarantaine) partagent un secret au sujet du PDG de Kentucky Aluminium. S’il ne veut pas perdre la face, ce dernier a tout intérêt à acheter - très cher - le silence de Wilda. Au fil d’un récit écrit pour neuf personnages et mené tambour battant par ces deux femmes, la pièce évoque une société où l’individualisme le plus mortifère se heurte à des liens indéfectibles de solidarité, et où le désespoir peut se transformer en hymne à la résistance.
Mercredi 06 à 20h30
au théâtre du Rond-Point
Texte et mise en scène : Marc Lainé
Durée estimée : 2h25
En travers de sa gorge est une histoire de fantôme, de possession et de monde parallèle. Marianne Leidgens, cinéaste en crise, doit faire face à la disparition inexplicable de son mari. Jusqu’au jour où un inconnu s’introduit dans sa vie en prétendant être possédé par l’esprit du disparu… Comme dans un rêve éveillé, Marc Lainé choisit de faire résonner la nature magique, presque surnaturelle, du théâtre.
Jeudi 28 à 20h00
au théâtre des Abesses
Compagnie : Sankofa Danzafro
Chorégraphe : Rafael Palacios
Durée estimée : 1h
La ville ne devrait-elle pas offrir les mêmes opportunités à tous – femmes, hommes, Noirs, Blancs, etc. – où que l’on soit? Avec La Mentira Complaciente, Rafael Palacios démonte les stéréotypes assignés au corps noir, racialisé et sexualisé par le regard de l’autre. L’objet central est ici le pagne, présent dans beaucoup d’ensembles folkloriques jusqu’au ballet national, créant l’image d’une africanité aux antipodes de la réalité. Accompagnés de trois musiciens, douze danseurs afro-colombiens renversent les clichés et s’affirment par une danse engagée, défendant leurs valeurs et leur véritable identité.
« La Colombie héberge une importante population noire, la deuxième en Amérique Latine après celle du Brésil, et les institutions lui accordent une place croissante dans la représentation du pays, aux côtés de sa population blanche ou amérindienne », dit Rafael Palacios. C’est même lui qui commença, en fondant en 1997 la compagnie Sankofa (« retour aux racines » dans la langue du peuple Akan au Ghana), à offrir à la culture afro-colombienne ses premières entrées dans le monde de la danse d’auteur.
Quand le talentueux Pierre Guillois (auteur entre autres de Bigre et des Gros patinent bien) s’associe avec la virtuosité des circassiens d’Akoreacro, le résultat est détonnant. Après un premier succès sous chapiteau, ils présentent une nouvelle version de leur fabuleux Dans ton cœur. Dans cette histoire d’amour se conjuguent à merveille l’imagination foisonnante et l’humour mordant du metteur en scène avec les prouesses techniques des interprètes. Du coup de foudre aux disputes, les frigos valsent et les machines à laver s’illuminent, tandis que les corps s’envolent dans de vertigineuses figures au rythme effréné d’une musique jouée en direct. Huit acrobates et quatre musiciens donnent naissance à un ébouriffant charivari acrobatique…